Un pays où l’insécurité touche à tout le monde est un état à plaindre. Ce, au motif que lorsque cette insécurité fait des victimes même dans les rangs des femmes et hommes de médias, l’on peut se demander où l’on va en définitive. Cela est présentement le cas de madame ASENGIA EKODI NELLY contrainte avec ses enfants de vivre en clandestinité.
Elle était journaliste audio-visuelle à la Radiotélévision CANAL FUTUR proche de l’Opposition Congolaise située dans la Commune de la Gombe.
ASENGIA EKODI NELLY, puisque c’est d’elle qu’il s’agit était accusée au motif d’appartenir et de rouler pour l’opposition depuis qu’elle avait dénoncé sur les ondes dans son émission qu’elle animait avec volontarisme et assiduité intitulée : Infos Chrétiennes » que le gouvernement congolais était responsable de l’empoisonnement et de la mort de la journaliste Jemima … et de Alain MOLOTO, chanteur chrétien de renommée en RDC. Nelly était également accusée d’avoir participé à des marches de protestation et sit-in organisés par l’opposition et la Dynamique des femmes congolaises acquises au changement, DYFAC en sigle pour réclamer la vérité des urnes. Affirmons que selon les différents résultats de la majorité des ONG et beaucoup d’observateurs nationaux et internationaux, c’est Étienne TSHISEKEDI qui était le vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2011.
Elle a passé de moments d’arrestations et de tortures intenses dans des geôles cachés du pouvoir de Kinshasa.
En fait, madame ASENGIA EKODI NELLY était excédée d’être visitée à son domicile par des inconnus à la mine peu recommandable ; lesquels ne manquaient pas de la menacer de mort.
Des sévices corporels accompagnent chaque fois ces visites pour prouver qu’ils ne sont pas des gens avec lesquels on peut composer. Même les lieux de détentions pour la dame était un enfer, disons mieux » son Golgotha ‘‘. Pour se soustraire de tant de frayeur indescriptible, ses enfants, sa tante qui l’hébergeait, ont fini par quitter leur toit pour aller se terrer quelque part, sans autre précision. On n’aurait pas tort de le déclarer disparus .Il reste à savoir s’il leur sera possible de se rencontrer un jour.
Comme nous le disions ci-haut, si sa tante et ses enfants ne font pas signe de vie, les autres membres de la famille mêmement ont demeuré silencieux. Craignant d’être enlevés ou de tomber à un guet-apens à l’instar des certains activistes et opposants, la dame a déserté son domicile, incognitos, pour se retrancher de ses visiteurs indésirables qu’elle soupçonne appartenir aux « Services de la mort ». Même à la Radiotélévision CANAL FUTUR TV, elle n’a laissé filer aucune information sur sa planque. Peur d’une trahison ? Peut-être. Cela fait que l’on ne sait rien de Nelly et ses enfants.
Madame ASENGIA EKODI NELLY qui s’est permis tout aussi le risque de se rallier à la Dynamique des femmes acquises au changement. On lui reprochait non seulement son ralliement mais aussi d’avoir livré les informations aux organisations nationales des droits de l’homme concernant la mort de la journaliste Jemima qui a succombé aux coups et blessures et de l’empoisonnement et la mort de Alain MOLOTO. Il y a plus, elle aurait touché l’argent auprès des ces organisations nationales et internationales pour salir l’image de la République, selon les accusateurs.
C’est par miracle du ciel que ASENGIA EKODI NELLY est parvenue à se soustraire des geôles de la mort et qu’elle se trouverait pour le moment sous d’autres cieux, avons-nous appris des certains de ses proches, sans beaucoup plus de précisions !
Nous dénonçons avec la dernière énergie cette façon de traiter les femmes de médias qui luttent pour l’instauration d’un État démocratique au pays de LUMUMBA en ce moment où l’on aspire à un véritable État de droit, où la liberté d’expression et d’opinion doit avoir droit à la cité. On a assez muselé et étouffé les voix discordantes notamment par les arrestations et assassinats de plusieurs activistes et militants de la liberté que le pouvoir de Kinshasa est classé au rang des pouvoirs sanguinaires et la RDC au rang des États à haut risque !
La seule question que l’on se pose est celle de savoir à quand la fin de l’autoritarisme et de la république bananière en RDC ?
Wait and see comme disent les anglais !